2 types de beurre de karité: Brut ou Raffiné.

Brut et pur: Ce beurre est produit selon la méthode artisanale depuis des siècles par les femmes des villages en Afrique de l'ouest. Pour cette réalisation il faut une longue procédure:
Récolte des amandes, extraction des noix, écrasement des noix, malaxation, séparation des impuretés... jusqu'à obtenir une pâte appelée « beurre de karité ». La couleur varie en fonction des noix utilisées : elle va du beige au blanc cassé, jaune verdâtre, il s’agit de la forme originale du beurre de karité. Ce beurre a également un arôme de noix très distinctif et pénètre bien la peau, il est entièrement naturel et peut-être et BIO. La différence entre les 2 tient à l’obtention du label BIO encore difficilement accessible pour les petits producteurs africains du fait des coûts de certification importants. Dans tous les cas la méthode de fabrication est entièrement naturelle et suit le plus souvent des procédés ancestraux.

Raffiné: Ce beurre qualifié de “raffiné” a en réalité subi plus de transformations. Il est généralement semi-

industriel par la méthode de pressage mécanique et propose des étapes complémentaires de traitement. Ce beurre de karité peut être filtré, décoloré ou désodorisé. Le raffinage détruit énorme partie des principes actifs et propose un produit standardisé. Le beurre contient encore une part significative de ses composants naturels mais certains de ces colorants naturels ou arômes ont été enlevés. C'est comme si vous associez la différence qui existe entre le beurre de karité brut et le beurre de karité raffiné à celle qui existe entre un plat maison et un plat industriel avec tous ses produits chimiques.

Le beurre de karité peut être hautement raffiné, dans ce cas, des solvants sont utilisés pour l’extraction en remplacement de l’eau. Le solvant est destiné à ouvrir les noix et imprègne les amandes. Il peut s’agir par exemple d’hexane (produit chimique). Ce procédé fournit un rendement important à un coût plus faible. La couleur du produit est alors d’un blanc pur et l’odeur a disparu. Le beurre de karité perd plus de la moitié de ses propriétés hydratantes.

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L'association interprofessionnelle de la filière de l'argan (AMIGHA)

L'association interprofessionnelle de la filière de l'argan (AMIGHA) a présenté à Meknès (Maroc), les produits d'huile d'argan des premières coopératives certifiés Indication géographique protégé (IGP).
Ces produits ont été présentés lors d'un point de presse organisé par la région Souss-Massa-Draa en marge du Salon internationale de l'agriculture au Maroc (SIAM), de Meknès qui se tient du 28 avril au 2 mai.

Cette certification permet aux producteurs de l'huile d'argan d'enregistré leurs produits comme marque commerciale, a-t-on indiqué lors de cette rencontre animée par le président de l'AMIGHA, Mohamed Ourais, le président du conseil de la Région du Souss-Massa-Draa, Ibrahim Hafidi et du directeur du développement des filières de production au ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Ahmed Bentouhami.

L'application de cette indication est de nature à assurer aux consommateurs l'origine, la traçabilité et la qualité et aux producteurs, la protection du nom et du produit contre les usurpations et contrefaçons et une répartition plus équitable des fruits du travail, ont-ils dit.

La mise en place de l'IGP argan est un grand pas en avant dans l'organisation de la filière et la protection et la promotion des produits de terroir, on-ils souligné, rappelant qu'une stratégie de développement des produits de terroir a été mise en oeuvre par le département de l'Agriculture pour la valorisation de ces produits.

Et de noter que des négociations sont en cours entre le Maroc et l'Union européenne pour une reconnaissance et une protection internationale mutuelle de ces produits. L'Association a pour mission de faire reconnaître l'IGP huile d'argane dans le cadre de la loi 25-06, relative aux signes distinctifs d'origine et de qualité des produits agricole et de denrées alimentaires, qui vient d'être adoptée par le Parlement.

L'objectif est de protéger, de valoriser le produit, le savoir faire et les intérêts des producteurs et de promouvoir une meilleure organisation de la filière Argane. La production de l'huile d'argan constitue pour les femmes rurales une activité économique génératrice de revenu complémentaire, à l'instar d'autres activités artisanales exercées par certaines catégories à revenu limité, telles que la filature de laine, la poterie et la tapisserie.

Source : Menara.ma

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